La Planète des Singes : Les Origines
Présentation : Dans un laboratoire, des scientifiques expérimentent un traitement sur des singes pour vaincre la maladie d’Alzheimer. Mais leurs essais ont des effets secondaires inattendus : ils découvrent que la substance utilisée permet d’augmenter radicalement l’activité cérébrale de leurs sujets. César, est alors le premier jeune chimpanzé faisant preuve d’une intelligence remarquable. Mais trahi par les humains qui l’entourent et en qui il avait confiance, il va mener le soulèvement de toute son espèce contre l’Homme dans un combat spectaculaire.
Mon avis : 4/5
Après la déception du film "Mes meilleures amies" il me fallait du lourd. (Je suis allée voir "Les Sctroumph" avec mon neveu, mais ça ne compte pas). Mon choix a été plutôt rapide: La planète des singes. Et pourtant c'était pas gagné. Lorsque j'étais plus jeune, ma mère regardait la série sur M6. Et sans exagérer, je détestais ça ! Des singes en habits d'hommes, c'était complètement fou. J'imagine que si je m'y étais un peu plus intéressée j'aurais aimé. Mais que voulez vous, les petits sont têtus ! J'ai découvert l'histoire bien plus tard avec la version de 2001 mettant en scène Mark Wahlberg. Et là, j'ai tout simplement adoré ! Il n'y a pas longtemps j'ai même regardé la vielle version de 1968 avec Charlton Heston. Du coup j'attendais le film des origines avec impatiente, et je n'ai pas été déçue. Par contre, pour ceux qui se poseraient la question : il n'y a aucun lien entre ce film est celui de 2001.
bande annonce
Le chercheur Will Rodman (James Franco) travaille sur un traitement contre les maladies dégénératives du cerveau telles que l'Alzheimer. Lui et son équipe utilisent des singes comme cobayes, les rendant plus intelligents que la normale. Jusqu'au jour où l'une des femelles du groupe, enceinte et prise de panique devient violente. Abattue, Will décide de garder le bébé singe avec lui. Les recherches sont alors stoppées au laboratoire mais pas chez Will. En effet, il se sent tout particulièrement impliqué, ayant son père atteint de la maladie d'Alzheimer. Will va alors élevé le singe, prénommé César, comme son fils. Il va très vite faire preuve d'une intelligence remarquable, sans pour autant oublier sa part animale. On félicite l'acteur qui incarne le singe, un habitué des transformations par ordinateur. En effet, Andy Serkis a aussi joué Gollum dans "Le Seigneur des anneaux" et plus récemment Le Capitaine Haddock dans "Tintin" de Steven Spielberg.
La relation entre Will et César est très touchante, mais elle a ses limites. Bien qu'étant très attachés l'un à l'autre, on sent que le futur les séparera. César est un animal, il n'a pas sa place au milieu d'êtres humains. Il doit vivre parmi les siens, se construire une "vraie" famille. Surtout depuis qu'il a sous les yeux son maitre/père et sa petite amie (Freida Pinto).
Suite à un accident, il finit dans une sorte centre de rétention pour animaux. Endroit où il doit supporter le comportement monstrueux du garde (Tom Felton). Dès le début on se dit : toi mon pote, tu vas pas voir la fin du film.
Je ne vous en dit pas plus sur l'histoire, il faut garder un peu de suspense. Mais une chose est sure, c'est qu'en voyant "les origines" on se dit qu'une planète dirigée par les singes serait le juste retour des choses. Nous ne sommes pas tous des tortionnaires d'animaux, du moins pas directement. Mais en règle générale l'homme agit avec détachement sur beaucoup de choses : il utilise et jette. On aurait pu changer le singe par un mexicain, un juif, un chinois, un russe, un chien, un chat, un cheval, un pays tout entier. Tout ce que les gouvernements utilisent, abiment, parfois tuent, et oublient...